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MAP n° 32 : L'ESSENTIEL

20,85 €

L'ESSENTIEL : n° 32  "Avec trop, on se perd, avec rien, on se trouve "

128 pages, format 16.5 X 24 cm, tout en couleur. 

En quelques mots, Jean-Luc Gonin donne l’orientation de cette belle livraison :

« L’éloge du temps essentiel, de sa lenteur, de sa sagesse perdue.

D’un temps qui prend son temps comme il le devrait, comme il ne le prend plus.

Et pour Temps, ce Temps il est Essentiel de le retrouver, c’est notre seule et véritable urgence.

Partout sur la Terre, nous voyons bien ce à quoi cela nous mène de ne pas le respecter… »

Philosophie, spiritualité, mythologie, art, poésie… sont convoqués dans ce volume pour approcher l’essentiel.

Quantité

Sommaire : 

tribune : ce matin, mon essentiel  // jean-luc Gonin

l’essentiel que nous recherchons // jean-claude  Mondet

par delà l’essentiel // jean-claude Emériau

de l’essence-ciel à l’entrée en ma-terre,  inspir/expir // nadine Auzas-Mille

le sens, les sens et l’essence // pierre Pelle le croisa

l’art et l’essence : une volonté d’aller aux racines de la nature humaine // didier Lafargue

bran van velde :  un peintre, une vision, une quête de l’essentiel  // roland Dauxois

est-ce en ciel ? // philippe Heckmann

l’essentiel // françois Brin

retour sur le n°30 : de la caverne à la crypte // claude Valsardieu

RECENSION ; lettre du crocodile

Matières à Penser consacre ce numéro à l’Essentiel, « avec trop on se perd avec moins on se trouve », phrase qui nous renvoie à la problématique centrale que rencontrent tous ceux qui s’engagent dans une voie spirituelle au sein de notre monde en accélération constante.

En quelques mots, Jean-Luc Gonin donne l’orientation de cette belle livraison :

« L’éloge du temps essentiel, de sa lenteur, de sa sagesse perdue.

D’un temps qui prend son temps comme il le devrait, comme il ne le prend plus.

Et pour Temps, ce Temps il est Essentiel de le retrouver, c’est notre seule et véritable urgence.

Partout sur la Terre, nous voyons bien ce à quoi cela nous mène de ne pas le respecter… »

Philosophie, spiritualité, mythologie, art, poésie… sont convoqués dans ce volume pour approcher l’essentiel dont les mots ne peuvent rendre compte explicitement mais dont ils peuvent parfois donner l’intuition. Il ne sert à rien d’empiler les concepts si le quotidien n’est pas une matière à travailler.

« Pour terminer, conclut, Jean-Claude Mondet au bout d’un long développement sur la recherche ou les recherches de l’essentiel, il va sans dire que ce chemin/but n’est pas seulement une abstraction intellectuelle mais doit être vécu. Bien plus encore, celui ou celle qui se dévoue à l’Autre ou aux Autres, sans se préoccuper du pourquoi ni du comment mais simplement en suivant son cœur, celui ou celle-là est dans la Lumière et a découvert l’Essentiel. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière (1Jn I, 10). »

« Il faut s’interroger, nous dit Didier Lafargue qui explore les rapports entre l’art et l’essence, sur la valeur de la vérité, évanescente, toujours changeante, sans cesse remise en question, et l’essence des choses n’est perçue qu’au terme de détours et cheminements. En sont l’expression les colonnes spiralées présentes dans les églises, symbole d’une certaine façon de monter vers Dieu qui ne sera jamais continue : chacun connaîtra des rechutes, toujours il se relèvera et mènera à bien son combat. Ces piliers sont ornés de végétation, une façon de souligner le rapport de la spiritualité avec la vie car tout part de la terre. »

La plupart des contributions, loin de s’égarer dans l’évanescent, nous ramènent au tangible, c’est là que l’essentiel peut être saisi.