5.10.12- CPRS N°12-JUPITER, Monarque du Grand Oeuvre
Numéro sorti en 2023, disponible pour compléter votre série, ou pour se faire une idée du contenu.
L'intégralité des revues est reprise dans 5 livres, disponibles : Alchimia contra Ideologiam - Éthique alchimique - Les 12 Forges d’Hermès, (2 tomes) et Compendium.
116 pages, couleur 18 x 25 cm
Sous le voile le dépôt : L’éthique saturnienne
Dossier : JUPITER,MONARQUE DU GRAND ŒUVRE
Le Secret de la Monarchie jupitérienne, révélé aux Fils de la Doctrine
Pourquoi Jupiter est l’arcane des Arcanes, surpassant celui de son Père Saturne
Pourquoi Jupiter est l’arcane de l’Œuvre de Glorification ou de Résurrection des Corps
rection et de glorification des corps
Un peu d’histoire : l L’étoile de «Vulcain Elie»...
Tribune libre : ...Ultime Sursaut ?
Résumé :
Nous ne le dirons jamais assez : notre Mère-Nature se garde et se gardera toujours elle-même de toutes sortes de vautours, anguilles et belettes qui voudront la pénétrer par effraction et spolier ses richesses réservées aux Tout-Petits. C’est la raison pour laquelle il n’y aura, en réalité, que les esprits studieux, humbles et charitables qui seront « dotés » de cette illumination en la Nature et pourvus gratuitement des authentiques Clefs ; que les cœurs doux, aimants et repentants qui recevront des yeux pour voir et suivront ainsi sans faillir le Fil avec lequel cet ouvrage est lui-même tissé, ainsi que des oreilles pour entendre les trompettes de la Miséricorde : autrement dit la Couleur stridente de cette Parole dissimulée des Maîtres et des Adeptes, le Verbum dimissum de la Nature céleste et qui sauront en jouir.
C’est à ces âmes bien nées et persévérantes que cette Voix angélique et prophétique, qui nous a tout donné et que nous avons nous-même tant promue, cet ESPRIT du VERBE, de VIE ou de MERCURE pour ne point le nommer aujourd’hui, se rendra manifeste, audible, palpable, pondérable et odoriférant. Car c’est lui qui les conduira à travers la Voie directe, dite universelle, ou les voies subalternes, sans qu’aucune n’ait à souffrir des innombrables labyrinthes et fondrières que les Anciens ont spécialement agencés et creusés, au cœur du Sanctuaire de la Nature et aux pieds de ses trésors.
Extrait :
(...) Des temps inconnus où sont en préparation des situations jamais vécues, obligeront fatalement l’homme à réagir, à répondre promptement voire instinctivement pour sa survie, s’il ne veut pas disparaître à brève échéance ; car la réalité prendra encore un malin plaisir à lui montrer qu’elle dépasse aisément tout calcul ou toute projection : ne serait-ce qu’à cause du réchauffement actuel de la planète, que les sociétés modernes ne veulent ni voir ni prendre radicalement en compte quelques indispensables mesures.
La seule question d’importance nous semble désormais celle-ci : sommes-nous prêt, individuellement et quelles que soient nos peurs, angoisses ou incertitudes qui nous freinent, au péril de notre vie à ne pas abjurer notre intégrité, conscience, esprit critique, liberté d’être et de mouvement, à ne pas sacrifier nos enfants, petits-enfants et les générations futures, à nous opposer à une hypnose généralisée, à une idéologie qui n’eut de cesse de nous diviser et envoyer collectivement droit dans le mur, à un Esprit noir dont l’objectif ou l’œuvre final a été clairement défini ?
Nous pensions avoir du temps et nous l’avions du reste, jusqu’aux dernières décennies du XXe siècle ; mais rien n’a été envisagé ni programmé par nos élus pour une véritable prise de conscience quant à la préservation ou sauvegarde de notre propre genre, comme à celle de la faune et flore en péril et dont sommes-nous clairement dépendants. Statistiquement, sur les six premiers mois révolus de cette année 2022, l’homme industrialovore a puisé et consommé l’équivalent de toutes les ressources, fossiles, agroalimentaires, en eau potable, etc., que peut nous offrir la terre, sur une année. Ce qui signifie que nous vivons et vivrons, s’il n’est aucun changement d’attitude, désormais à crédit, puisant inconsciemment dans ses ressources, les épuisant pour répondre à nos besoins spoliateurs. Ainsi le compte à rebours de notre déclin annoncé, mis en place voici plusieurs siècles avec l’ère de l’industrialisation à outrance, laquelle est, ce jour, non seulement dans le rouge mais en accélération exponentielle approche à grands pas de son déclenchement.
Il faut savoir qu’il n’y aura, ensuite, nul frein technologiquement imaginable, à notre portée pour enrayer le processus dévastateur. Avant que cette épée de Damoclès ne choit, puisque tout porte à croire que ce grand malheur serait imminent ou pourrait intervenir au cours même de ce siècle : soit serons-nous individuellement convaincu d’un sursaut impératif et agirons-nous chacun avec nos moyens fussent-ils faibles, dans une direction responsable et salvatrice ; soit bêlerons-nous en cœur en attendant de périr collectivement, une extinction inéluctable, définitive.
Recension : Rémi Boyer : Cette belle revue, sous la direction de Chalybe, veut, dit-il, « rendre compte, éventuellement au fil du temps, de quelques-uns de nos résultats d’investigation inédits et relatifs aux domaines de la pratique de l’Alchimie des trois règnes, consignés dans nos divers carnets, traitant en l’occurrence du Pays réel des Sages ou de la Tradition de transmutation minérale et métallique, d’hier et d’AUJOURD’HUI. »
En insistant sur le mot « aujourd’hui », il signifie que le sujet de cette revue consacrée à l’alchimie est « La Tradition de Transmutation Minérale & Métallique face à la Science de Fusion nucléaire », une démarche audacieuse à laquelle se refusent d’autres adeptes. Pourtant, nous ne cessons de naviguer dans ces pages sur l’océan de la Tradition et l’actualisation de certains aspects, de certaines questions est toujours circonscrites à l’aide des grands principes de l’alchimie tels que les Anciens les ont vérifiés et énoncés.
« Il faut encore savoir que c’est grâce à la culture de ses vertus cachées, souligne Chalybe, que l’esprit trouve des bases véridiques, louables, nobles, construit patiemment une enceinte de sagesse ; que l’âme grandit et s’établit peu à peu dans la permanence ou l’incorruptibilité, repoussant au loin tout ce qui voudrait lui porter atteinte. Au fond, il n’y a que l’amour, l’humilité, la charité et la Grâce du Ciel conjointe, qui puissent et sachent comme miraculeusement mais réellement transporter, « transplanter » ou métamorphoser l’éphéméréité de toute chose en permanence ou fixité, l’imperfection primitive en perfection définitive ou gloire. »
Le dossier est consacré à Jupiter, « dernière Etape ou Station de l’œuvre au Noir ». Après un éloge paradoxal mais efficace de la médiocrité, Chalybe entre dans le vif du sujet, peu traité par les Anciens, celui de Jupiter comme divinité alchimique. Il a déjà abordé dans les numéros précédant d’autres divinités alchimiques importantes. Le dossier, très technique, dense et rigoureux s’adresse à des pratiquants confirmés de l’alchimie au laboratoire : Les Bases Métalliques - Le chemin ardu du Don de Soi - Le Secret de la Monarchie jupitérienne, révélé aux Fils de la Doctrine - Pourquoi Jupiter est l’arcane des Arcanes, surpassant celui de son Père Saturne - Pourquoi Jupiter est l’arcane de l’Œuvre de Résurrection et de Glorification des Corps…
En tribune libre, Paolo L. alerte sur le monde qui vient et sur ce que nous promettent les recherches scientifiques actuelles, notamment les manipulations génétiques, les nanotechnologies et autres évolutions ou révolutions qui risquent fort d’être mises en œuvre avant qu’une quelconque éthique nous garde de multiples dérives possibles.
Peu d’équipes ou d’adeptes solitaires, réellement sérieux, prennent l’engagement et le risque de sortir de l’ombre pour rendre compte de leurs travaux, toujours avec discrétion, afin d’orienter les quelques chercheurs sincères dans cet art si contraignant mais bien vivant qu’est l’alchimie. Il faut donc saluer la démarche, coûteuse, qui ne servira pour finir qu’à de rares individus.