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3.LA CHUTE DE L’EMPIRE HUMAIN - Daniel MARTINEZ

18,50 €
TTC

270 pages, format 11 x 18 cm

Chacun de nous est détenteur d’une parcelle d’humanité, transmise et pérennisée, dont nous sommes responsables, et qu’il faut défendre et cultiver. Le livre de la vie n’est rien d’autre que celui des civilisations créatrices des différents systèmes de pensée, d’action, de politique, de philosophie, de sociologie, de religion....

Extrait :"Dans ce qui nous est proposé avec le rêve «artificiel», pas une seule fois, je ne trouve le concept d’individu, d’humanisme, d’humanité, de sentiments. Tous ces éminents spécialistes parlent de systèmes, d’appareils, de mise en place de protocoles artificiels, de neurones, de cellules, de biorythmes, de programmations. Mais où et quand parlent-ils de l’Homme ? Quelle nouvelle définition en donnent-ils ....»

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3.LA CHUTE DE L’EMPIRE HUMAIN - Daniel MARTINEZ

Daniel MARTINEZ

270 pages, format 11 x 18 cm

Chacun de nous est détenteur d’une parcelle d’humanité, transmise et pérennisée, dont nous sommes responsables, et qu’il faut défendre et cultiver. Le livre de la vie n’est rien d’autre que celui des civilisations créatrices des différents systèmes de pensée, d’action, de politique, de philosophie, de sociologie, de religion....

Extrait :»Dans ce qui nous est proposé avec le rêve «artificiel», pas une seule fois, je ne trouve le concept d’individu, d’humanisme, d’humanité, de sentiments. Tous ces éminents spécialistes parlent de systèmes, d’appareils, de mise en place de protocoles artificiels, de neurones, de cellules, de biorythmes, de programmations. Mais où et quand parlent-ils de l’Homme ? Quelle nouvelle définition en donnent-ils ....»

Recension de Rémi Boyer (Lettre du Crocodile) 

A l’heure du grand déracinement, Daniel Martinez nous rappelle que nous sommes des héritiers, que nous avons tant besoin de reconnaissance que d’appartenance et que la reconnaissance n’est guère envisageable sans l’appartenance et le sens de l’histoire qu’elle soit générale ou personnelle.

« Le drame que nous allons avoir à vivre est écologique, social, économique. Que l’on casse un maillon de la chaîne terre – plante – animal – Homme, et le désordre commence, incontrôlable. Notre programme évolue chaque jour, la donne a changé, nos parents nous ont appris à vivre, et c’est dans l’urgence qu’il va falloir apprendre à nos enfants et petits-enfants, à survivre, en les informant de l’imprévu qui est souvent en embuscade, jamais par hasard. Les prévenir aussi que l’on peut s’enivrer de défis, en sachant que l’histoire, grande ou petite, avec un grand H ou un h minuscule, ne pardonne pas. »

Nous sommes invités par ce livre à un sursaut de mémoire pour retrouver le fil de la pensée qui s’est développée tout au long des temps, successifs ou simultanés. Cette horizontalité retrouvée est nécessaire pour édifier notre verticalité. Remettre au jour une causalité entre passé, présent et futur permet d’élargir les choix, de penser et se penser en fonction d’un but à atteindre.

Au milieu d’un libéralisme déboussolé, confrontés aux progrès informatiques qui effacent l’humain, chacun est appelé à se faire philosophe, à interroger les évidences, à rester conscient du vaste mouvement des découvertes et des vérités toujours passagères mais qui génèrent une quête permanente.

Après un ensemble sombre de constatations lucides sur l’état de l’être humain, de ses environnements, et sur nos errances multiples, Daniel Martinez propose un vademecum de l’homme nouveau conscient et conquérant de lui-même, des mécanismes qui l’habitent mais aussi des possibilités d’un cerveau libéré des conditionnements les plus contraignants. Il est question de devenir ou redevenir créatif. De mériter la liberté qui elle, n’est pas héréditaire. Le risque numérique, transhumanisme ou humain augmenté, est vaste. D’humains, nous devenons humanoïdes sans que l’intrusion du numérique dans l’humain, dans sa chair même, ne semble pouvoir être limitée.

L’ouvrage s’achève par un requiem pour l’homme ancien et, de manière pessimiste, en appelle au raisonnable pour éviter les pièges fascinants du transhumanisme comme du posthumanisme. Décider par soi-même, se construire entre rêve et raison, relève d’une vigilance permanente, d’une saine méfiance envers l’hypercomplexité et d’un engagement sans faiblesse.

C’est un livre courageux, profondément humain, qui veut embrasser la Vie dans toutes ses dimensions sans jamais oublier la Terre, la plante, l’animal, l’être humain.

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