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8. AMOUR ET SENSUALITE DANS LA LEGENDE ARTHURIENNE - G. Bertin et L. Guillaud

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 AMOUR ET SENSUALITE DANS LA LEGENDE ARTHURIENNE - G. Bertin et L. Guillaud

Moyen Âge et érotisme : les deux termes peuvent paraître contradictoires. Ils ne le sont pas. La civilisation médiévale, taxée injustement d’obscurantisme, fut extrêmement inventive dans les domaines du désir et de la sexualité. À la fin du XIe siècle, les troubadours chantent la sensualité et la femme, influençant progressivement les comportements amoureux en Occident, en rupture avec l’héritage antique. Au XIIIe siècle, le Roman de la Rose signe avec éclat la fin du grand rêve courtois et, dans les fabliaux, le sexe s’affiche de plus en plus crûment.

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Nombre de sculptures figurent l’obscénité, tandis que les rites carnavalesques évoquent une sexualité pulsionnelle. En définitive, l’érotisme médiéval, riche et contrasté, ne cesse de nous interroger. Le roman arthurien n’échappe pas à la règle, en dépit des pressions et des censures morales et religieuses. 

Les actes réunis dans ce volume tentent de faire le point sur les différentes formes de représentation des rapports amoureux, entre pudeur et impudeur, interdits et transgressions. Ainsi sont évoqués l’amour courtois face à l’amour chevaleresque, le thème de l’adultère brandi par l’église à des fins morales, l’amour-passion dans le mythe de « Tristan et Iseut », le rôle de la sensorialité dans le domaine de l’image, l’érotisme dans La Dame du Lac de Marion Zimmer Bradley et l’impact des figures de la tentation (Morgane Lafay et Viviane) sur la société victorienne. Autant de contributions qui démontrent le rôle central de la femme dans la légende arthurienne.

Middle Ages and eroticism: the two terms may seem contradictory. They are not. Medieval civilization, unfairly accused of obscurantism, was extremely inventive in the fields of desire and sexuality. At the end of the 11th century, the troubadours sang of sensuality and women, gradually influencing romantic behavior in the West, breaking with ancient heritage. In the 13th century, the Roman de la Rose brilliantly marked the end of the great courtly dream and, in the fabliaux, sex appeared more and more bluntly.

Many sculptures represent obscenity, while carnival rites evoke instinctual sexuality. Ultimately, medieval eroticism, rich and contrasting, never ceases to question us. The Arthurian novel is no exception to the rule, despite moral and religious pressure and censorship.

The acts brought together in this volume attempt to take stock of the different forms of representation of love relationships, between modesty and shamelessness, prohibitions and transgressions. Thus are evoked courtly love in the face of chivalrous love, the theme of adultery brandished by the church for moral ends, passionate love in the myth of «Tristan and Iseut», the role of sensoriality. in the field of images, the eroticism in The Lady of the Lake by Marion Zimmer Bradley and the impact of figures of temptation (Morgane Lafay and Viviane) on Victorian society. So many contributions that demonstrate the central role of women in Arthurian legend.