MAP n°29 - TRANSITIONS

Sommaire

la caminhada - Maxime Auger

« Mets ta physique dans l’avenir »... avec les kogis ! Philippe Heckmann

Le voyage : Ultreïa -Jean-Claude Mondet

Transition à Slavonski Brod - David Frapet

Annick de Souzenelle, un siècle de quête -Emmanuelle Auger

les voyages de Jung, parcours à travers la diversité de l’âme humaine - Didier Lafargue

De la main à l’esprit, la transmission, -  Gilbert Garibal

Transition et voyage dans « presque l’inconnu » -François Brin

Transition - vieillir -  Michel Auzas-Mille

RECENSION : 

Les différentes contributions envisagent la transition de multiples manières. Il s’agit souvent d’un voyage, géographique ou temporel, matière à initiation. Chaque article est une opportunité de s’interroger sur la transition globale que nous vivons à travers des moments de vie, longs ou brefs, très différents comme ceux des Kogis et autres peuples de la Sierra Nevada Santa Marta aux savoirs ancestraux jusqu’à cette transition à laquelle nous sommes tous destinés, sauf accident, la vieillesse, une transition bien particulière.

L’ouvrage comporte deux parties, la première sur les transitions manifestes de « tranches de vie », la seconde sur la transition comme transmission ou la transmission comme transition.

Sommaire : La caminhada de Maxime Auger – « Mets ta physique dans l’avenir »... avec les kogis ! de Philippe Heckmann – Le voyage : Ultreïa  de Jean-Claude Mondet – Transition à Slavonski Brod  de David Frapet – Annick de Souzenelle, un siècle de quête par Emmanuelle Auger – Les voyages de Jung, parcours à travers la diversité de l’âme humaine de Didier Lafargue – De la main à l’esprit, la transmission  de  Gilbert Garibal – Transition et voyage dans « presque l’inconnu » par François Brin – Transition - vieillir -par Michel Auzas-Mille.

Ainsi, François Brin nous entraîne sur les traces de l’hippocampe, animal mystérieux, passeur qui évoque aussi bien le culte égyptien d’Amon que les découvertes scientifiques sur l’hippocampe. « L’hippocampe, remarque François Brin, est appelé en anatomie Corne d’Ammon. Curieusement, l’hippocampe pour les hermétistes est aussi appelé Corne d’Amon et sel d’harmonie qui dirige leurs travaux pour la réalisation du grand œuvre entre le soleil et la lune. »

Que cela soit comme mythème, comme animal, comme agent alchimique, comme thérapie ou comme siège de la mémoire, l’hippocampe semble concentrer bien des possibles indiquant la permanence d’une fonction transitionnelle.

Les différentes contributions concourent toutes à un appel à l’esprit ou à un retour à l’esprit, véritable vecteur des mutations créatrices. Chaque regard éclaire un rapport à édifier ou réédifier, rapport à la nature, rapport à la vie, rapport au quotidien, rapport à l’œuvre, rapport à la tradition, rapport à la science… autant de mouvements transitoires vers un accomplissement et une plénitude, toujours présents mais invariablement repoussés par nos incuries. (R. Boyer)