
Emmanuel Dilhac, après avoir répertorié maintes possibilités de gestes induits selon la matière ou la forme, fait que les objets sonores et lui s’apprivoisent et renouent pour sonner au mieux de leurs qualités. En une quête passionnée, il s’initie au jeu de la rencontre avec l’élément naturel. remarque que ses gestuelles et techniques manuelles, sont identiques aux phénomènes d’actions et de mouvements utilisés par « Dame Nature », correspondant ainsi aux synchronisme et mimétisme établis au cours des temps. Il tente de se rapprocher d’un « Tout » organisé, de louer et de sublimer en quelque sorte, là où magie et mystère se confondent… Selon le poète Victor Hugo : « Il n’est pas de bruit où Dieu n’ait pas mis le verbe ».